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jeudi 12 janvier 2017

La Missiologie

LA MISSIOLOGIE

Une question se pose d'emblée, c'est de savoir " Qu'est-ce que la mission ? " Point n'est besoin de souligner que cette question entre ,effectivement, dans le domaine de la " missiologie ", c'est-à-dire une étude ou une réflexion qui porte sur le background de la mission. Cette question est fondamentale au sein de la missiologie. La manière dont elle a surgi dans la réflexion protestante, pourrait être esquissée, notamment par la voix des rencontres missionnaires internationales. D'aucuns savent que des recommandations particulières ont été données par le Seigneur dans des endroits divers de la Bible . Ces messages scripturaires sont essentiellement fondés sur " l'envoi ". Dieu a envoyé des Anges ou des Messagers, comme Il a envoyé également des prophètes, des disciples et d'autres serviteurs. ( Cf : Exode 23.20 ;Ezéchiel 2.3 ; 3.6; Matthieu 10.16; 11.10; 23.34; Luc 10.3 ) Le rôle décisif de la notion de la mission a été mis en lumière dans ces passages, mais encore il est important de poser le problème de la méthode. En effet, nombreux sont ceux qui posent ou postulent une certaine définition de la mission, mais beaucoup se sont mis d'accord sur le fait qu'il s'agit précisément de savoir comment, par quelle méthode cette définition a été obtenue. Apparemment abstraite, cette question de méthode détermine en réalité les options concrètes en face des responsabilités et des engagements missionnaires. Certains théologiens disent que c'est dans la pensée théologique , que l'activité missionnaire de l'Eglise puise ses formes et ses normes. Quoi qu'il en soit, il faut dire que tout n'est pas affaire de logique, ni en théologie, ni en mission. La foi prime sur toutes sortes de réflexions scientifiques, philosophiques, ou même théologiques. C'est par la foi que bon nombre d'activités paroissiales ont été accomplies, par le truchement du jumelage entre deux Eglises , tel que ce qui se réalise actuellement dans la commémoration du 135ème anniversaire de la FJKM RASALAMA MARTIORA AMBOHIPOTSY à laquelle s'associe activement L'Eglise Réformée FJKM de MONTROUGE - PARIS. C’est effectivement ce qui constitue le mobile qui permet
à l’Eglise FPMA (Eglise Protestante Malgache en France) de participer activement
au sein du groupe œcuménique d’Orléans , dont l’appellation parle d’elle-même :
«  Eglise aux Mille visages » .

RAKOTOARIMANANA Joseph, Pasteur.


jeudi 3 octobre 2013

La fête des récoltes



EDITO du Mois d’Octobre 2013

Chers frères et sœurs en Christ,


Alléluia !  C’est la fête des récoltes !!

Quelle joie ! Cette récolte sera surement fructueuse car nous avons trois rendez-vous majeurs ce mois d’Octobre 2013 :

-    Comme disait Jésus à ses disciples: « La moisson est grande,… » en Matthieu 9,37, la journée d’offrande du dimanche 6 Octobre 2013 sera l’occasion de prendre conscience que chacun d’entre nous avait reçus constamment de Dieu des bienfaits qu’IL  nous donner gratuitement par amour.
De ce fait, nous allons faire la fête ensemble dans la joie et dans le bonheur dans la reconnaissance de ses fruits de sa vigne.
Nous pourrons ainsi mettre en œuvre tous les projets de mission qu’attende notre communauté dans l’édification de chacun et de chacune pour grandir en Christ.

-    Un autre point fort c’est le renouvellement des diacres de la communauté qui se tiendra le même jour. Comme disait l’apôtre Luc : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » en Luc 10,2. Chaque baptisé et confirmé en Jésus Christ doit mettre entièrement sa confiance dans l’Esprit Saint, qui lui donne la conviction de suivre Jésus Christ.
Justement l’apôtre Paul exhorte les Romains à quitter l’habit de leur vieil homme, je cite : «ne mettez plus vos membres au service du péché comme des instruments de l’injustice, mais au contraire livrez-vous vous-mêmes à Dieu comme des morts revenus à la vie et mettez vos membres à son service comme des instruments de la justice » Rom 6,13. Mais comme on est une communauté de croyants, on est libéré des fautes donc unie en Jésus-Christ par le don gratuit de Dieu qui est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur (Rom 6,23).
Du fait de cette libération, nous avons reçu une vie nouvelle et c’est pour cela que l’apôtre Paul sollicite les Romains et les encourage à pratiquer les nouveaux comportements, je cite : « Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable. » (Rom 12,1).

 - Nous débuterons l’Etude biblique sur le texte de l’Evangile de Luc 18,1-8 le Dimanche 20 Octobre 2013. J’invite toute la communauté à préparer ce texte pour avoir une bonne réactivité.


A Dieu seul la gloire !


Pasteure Landy RAJOHARISON ANDRIANAVELASOA

lundi 2 septembre 2013

Edito Septembre 2013

EDITO du Mois de Septembre 2013

Chers frères et sœurs en Christ,

Une nouvelle année paroissiale et scolaire commence à partir du 1er Septembre 2013, avec ses
nouvelles tâches, ses efforts, ses défis.

Comme disait l’apôtre Jean au chapitre 15, verset 5: « Je suis la vigne, vous êtes les rameaux.
Celui qui demeure uni à moi, et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruits ». Faisons alors que
notre devise, en cette période de rentrée paroissiale, pourrait effectivement être « en Christ, 
porter beaucoup de fruits ».

C’est notre commune espérance par l’accueil des nouveaux arrivants, et de leur souhaiter la
bienvenue. Ils pourront adhérer aux différentes sections vivantes de l’Eglise Protestante
Malgache en France d’Orléans, telles l’Ecole Biblique, les jeunes, la chorale, les femmes
chrétiennes.

C’est aussi la rentrée pour les enfants de l’Ecole Biblique, des catéchumènes et des jeunes car
chacun d’entre nous doit progresser dans la connaissance de la Parole du Christ qui est le Chef
de l’Eglise. Comme disait l’apôtre Paul : « Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas
encore connu comme il faut connaître. Mais si quel qu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. »
1 Cor. 8,2 -3.

Mais, il faut aussi reconnaître que l’Eglise a fait déjà poussée par l’Esprit Saint des fruits
délicieux dans notre vie, des fruits multiples, dont nous pouvons réjouir.
L’Eglise est toujours en fête car c’est la rencontre de Dieu et des hommes, dans la joie et dans
le bonheur, et d’ailleurs en cette journée de rentrée du 1er Septembre, ce sera une très bonne
occasion de mieux nous connaître, de prendre conscience de ce qui s’est développé parmi
nous comme fruits spirituels et de faire la fête ensemble.

Justement en parlant de fête, à la fin du mois, du 27 au 29 Septembre 2013, tous les
protestants de France seront rassemblés au Palais des sports de Bercy et feront la fête dans la
reconnaissance de l’amour de Dieu à nous ses créatures et ce sera un beau témoignage d’être
des disciples de Jésus-Christ.

Que cette année paroissiale soit à toutes et à tous une année fructueuse !

A Dieu seul la gloire !

Pasteure Landy RAJOHARISON ANDRIANAVELASOA

mercredi 1 mai 2013

Edito 7

             L’Esprit Saint crée une situation nouvelle !


A partir du mois de mai, notre culte hebdomadaire se déroulera dans la nouvelle chapelle qui se trouve au 131 ter, rue du Petit Pont-Orléans.

Le premier dimanche de ce mois donc, nous y serons justement pour rendre grâce au Seigneur d’être toujours à côté de nous lors des travaux que nous avons entrepris pour que ce lieu soit bien accueillant. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce projet. Désormais, nous avons un lieu de culte à nous !

Une fête pour louer le Seigneur pour cet événement sera prévue plus tard. Fête pour remercier Celui qui prend soin de son Eglise.

Par ailleurs, en ce temps de chemin vers la Pentecôte, nous parlons beaucoup d’amour. Amour de Dieu pour nous qui précède notre amour pour Lui. Dans notre communauté, le jour de Pentecôte, des jeunes et des adultes confirmands diront « oui » à Dieu. Ils répondront « oui » à l’amour du Seigneur pour eux.

L’Esprit Saint crée une situation nouvelle, c’est à dire donner en nous une nouvelle relation avec Dieu et avec les autres. Il est en lui-même la paix, l’amour et la justice.

L’Esprit Saint sanctifie la vie de la communauté des croyants. Il permet à notre communauté de vivre aujourd’hui le demain déjà acquis.

A Pentecôte, Dieu nous montre combien le salut qu’il nous a donné en Jésus Christ est grand !
Je vous souhaite une bonne fête de Pentecôte avec Sa présence et beaucoup de  joie, de paix et d’amour.


Pasteur Naina ANDRIALAMPISON

jeudi 4 avril 2013

Edito 6bis

Dieu guide nos projets !

L'aménagement de notre futur lieu de culte a déjà pris son envol grâce à l'énergie de certains d'entre nous, à qui nous exprimons d’ores et déjà ici,notre reconnaissance.
Nous devons maintenant atteindre un rythme de croisière (encore la métaphore aéronautique ) ,pour affronter les gros travaux,afin d'arriver au plus vite au terme de cet aménagement.
Pour ce faire, la bonne volonté de tout un chacun à travers sa contribution ,quelle qu'en soit la nature : main-d'oeuvre, savoir faire, effort financier, est non seulement bienvenue, mais sollicitée, mieux encore, réclamée.
L'occasion se présente une fois de plus, pour que nous honorions l'un des piliers de notre culture malagasy. Rendons au « Fihavanana » et au « soroka miara-milanja, tongotra miara-mamindra » , leurs lettres de noblesse pour qu'ils ne soient pas galvaudés, et ne restent pas de vains mots.
Et ils ne le resteront pas, car par dessus tout, nous sommes chrétiens: notre foi, nos prières, qui accompagnent toujours nos actes, nous permettront de les accomplir : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, ses bâtisseurs travaillent pour rien , » Psaumes 127 : 1. Et loin d' être une corvée, notre travail deviendra une tâche exaltante.
Dieu a attribué à chacun de nous, une compétence, un don : « Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire , vient de Dieu, » II Corinthiens 3 : 5. Rendons Lui grâce, en exploitant à son service et pour sa gloire, ce qu'Il a bien voulu nous accorder.


Le bureau invite donc chacun de nous, selon ses capacités , à prendre sa place active, au sein de notre communauté chrétienne et fraternelle
FPMA-O.


Le bureau.



mercredi 6 mars 2013

Edito 6


                        Nous sommes témoins de l’Evangile !

Des évènements ont marqué le début d’année dans notre paroisse :

   De nouvelles familles nous ont rejoints. De nouveaux membres se sont inscrits sur le registre de la paroisse. Bienvenue à toutes et à tous !

   Des baptêmes en vue prochainement. Les catéchumènes sont au
nombre de 13 actuellement. Le ciel est dans la joie ! Et notre paroisse également.

   Une « Mpiomana Mpiandry » est en formation depuis peu. « Il y a diversité de ministères mais c’est le même Seigneur . Il accorde à chacun des dons personnels divers, comme il veut ». L’Esprit Saint est toujours en action !

   Les groupes (Sampana) qui existent, à savoir la Chorale, la SVK, l’Ecole de dimanche, le groupe de musique sont vivants, très vivants !

   L’étude biblique a fait son apparition et je compte sur la participation de chacun pour que la phrase « la faiblesse de l’Eglise actuelle réside dans le fait qu’elle n’ait pas assez nourrie de l’enseignement biblique » ne soit pas valable dans notre paroisse.    

Nous avons un nouveau lieu de culte ! La liste des avantages de ce lieu de culte est longue mais il y a quand même des inconvénients. Chaque membre électeur a manifesté son avis depuis un moment avant de procéder au vote dimanche dernier. Notre paroisse fait partie des églises qui mettent en valeur les quatre marques de la vraie Eglise. Une de ces marques est : l’Eglise est Une. Elle est Une parce qu’elle est référée à un seul Seigneur. Cette unité lui est donnée par Dieu. Elle est fondée dans l’unité, qui est en Dieu lui-même, c’est à dire le Dieu trinitaire. A l’image de Dieu trinitaire, unité ne signifie cependant pas uniformité. La reconnaissance mutuelle inclut nécessairement la diversité (historique, théologique, cultuelle, etc.). Cette pluralité ne devient dangereuse que lorsqu’elle engendre l’exclusion, la division et la séparation de la communauté chrétienne. A notre niveau, la pluralité d’idées ou de positions n’est pas négative en soi, au contraire, c’est une richesse. Que cette richesse soit guidée par la Parole de Dieu et ne divise pas notre paroisse !

Le 17 mars prochain, nous visiterons nos amis habitants de Bourges et de ses environs et nous y célèbrerons le culte ensemble. Mais avant le culte, nous partagerons le repas ensemble. Ce serait un repas « agapè », qui n’est autre qu’un signe de communion d’esprit entre tous.

Notre paroisse porte également une attention particulière à ses membres qui ont perdu un être cher. Nous restons unis aussi bien dans les moments de joie que dans les moments difficiles.

Nous sommes témoins de l’Evangile par nos paroles et par nos actes et nous y resterons toujours. N’est-ce pas ?

Mahereza daholo !

Pasteur Naina ANDRIALAMPISON


mardi 5 février 2013

Edito 5



Confession de foi d’un soldat,

….
·         Oui mon Capitaine
·         Vas-y alors !
·         Mais je ne suis qu’un soldat mon Capitaine
·         Justement, un soldat obéît à son supérieur !
·         Mon Capitaine : je crois que l’Eglise Protestante Malgache en France (FPMA) prend la Parole de Dieu comme autorité. Elle se réfère aux Ecritures (la Bible= 66 livres) et à elles seules pour se définir. Si elle cherche son identité dans les rites, dans les dogmes, dans la sagesse humaine, dans les disciplines et dans les idées morales, alors elle perd sa signification et sa crédibilité.

L’Eglise a besoin de l’homme pour transmettre les Ecritures. Mais, pour que les Ecritures deviennent Parole de Dieu, il faut que le Saint Esprit opère cela en l’homme puisque celui-ci en tant que tel ne peut pas reconnaître la Parole de Dieu. Par conséquent, la FPMA place sa confiance dans l’action du Saint Esprit qui rendra les Ecritures par l’intermédiaire de l’homme en Parole de Dieu.

·         Qu’est-ce que tu entends par Parole de Dieu ?
·         Jésus Christ mon Capitaine. Parole qui me fait vivre pour le lendemain, Parole qui libère, Parole qui sauve.
·         Continue
·         En outre, je pense que le slogan « sola scriptura » (l’Ecriture seule) ne veut pas dire que la foi chrétienne n’a pas besoin de la théologie. Les Ecritures sont la validation de la croyance, la théologie est un langage didactique qui permet d’accéder au savoir pour que le croyant ait le courage de dire comme l’apôtre Paul : « je connais celui en qui j’ai cru ». Mais personne ne peut pour autant enfermer Dieu dans sa théologie. Il est souverain par rapport à toute connaissance humaine.
·         Et c’est quoi ton idée à propos de l’Eglise ?
·         Je crois, mon Capitaine, que l’Eglise universelle n’est limitée ni par l’espace, ni par le temps. Il y a Eglise là où il y a des fidèles qui confessent leur foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit et qui fondent leur enseignement et leur vie sur les Ecritures. En effet, les Ecritures nous enseignent par le biais des fidèles que la parole prêchée et la parole célébrée dans les sacrements constituent l’Eglise.

Le culte est donc un moment décisif pour la vie de l’Eglise. Je pense que le culte est un don : don de la grâce de Dieu et de sa présence. Le croyant y est invité pour être consommateur : « venez et consommez » dit le Seigneur. C’est aussi un moment qui structure la communauté. La foi chrétienne se vit donc en communauté.

(mon Capitaine me fixe les yeux pendant que je parle)

Je crois que la vie, la foi et l’enseignement de l’Eglise sont fondés sur la Parole de Dieu qui n’est autre que Jésus Christ, qui a été donné gratuitement indépendamment de celui ou de celle qui reçoit. Cette « gratuité » n’indique pas  une absence de valeur, mais au contraire symbolise la grâce de Dieu.
C’est un don dans le sens où l’homme est incapable de se sauver. Il se trouve dans une situation de pécheur devant Dieu. Mais Dieu par sa miséricorde et son amour, le sauve et lui donne son identité : enfant de Dieu. Cette nouvelle identité ne vient pas par ce qu’il fait ni par ce qu’il a mais seulement par ce qu’il reçoit de Dieu, c’est à dire Jésus Christ , son Fils unique.

Ce don implique une responsabilité de celui qui reçoit dans le sens où sa vie doit exprimer une reconnaissance envers Dieu. L’homme reconnaît ce qu’il a reçu. Puisqu’il a reçu la grâce, il doit donner à son tour. Mais il ne peut donner la grâce car il n’en est pas propriétaire. Ce qu’il doit faire, c’est vivre cette grâce : vivre comme un enfant de Dieu et non comme son ennemi. Il doit annoncer l’amour de Dieu en Jésus Christ par ses paroles et ses actes.


L’Eglise doit permettre d’exprimer l’amour de Dieu et viser à la conversion et à la libération de l’homme. La grâce reçue incite également l’Eglise à ne pas oublier les engagements nécessaires dans la vie de tous les jours.

Il est également important que l’Eglise reconnaisse ses limites et ses faiblesses. Elle doit ainsi revenir sans cesse, par la prière et la méditation, à sa source qui est Dieu et qui la conduit vers la réformation et vers son Royaume.

Je crois que la reconnaissance et l’adoration font partie de la vie de l’Eglise. Dieu mérite d’être glorifié pour son amour et sa fidélité. C’est ainsi que j’élève ma voix au plus haut des cieux : Gloire à Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit pour les siècles des siècles ! Amen !

(quelques  secondes de silence s’écoulent)

·         Tu dors mon Capitaine ?
·         Non j’ai prié pour toi (silence) Sois fort !!!
(je n’ose pas lui demander le contenu de sa prière, puisque je ne suis qu’un simple soldat mais je sais que dans mon for intérieur j’ai confiance en lui ; c’est un Capitaine qui accompagne les soldats sur le terrain)
·         Si tu as un problème jeune homme, mon bureau, il se trouve juste à côté.
·         Merci mon Capitaine.


Pasteur Naina ANDRIALAMPISON

vendredi 4 janvier 2013

Edito de 2013


Krismasy 2012 sy Taom-baovao 2013,                Noël et Nouvel An 2013,
   

     '' Misia mazava '', dia nisy mazava, Genesisy 1:3

     Raha nanao trano ny ntaolo malagasy dia natodiny miankandrefana ny varavarana,Izany dia mba  ahazoana masoandro elaela kokoa,Hita koa izany eo amin'ireo tao-trano nataon'ireo ntaolon'ny firenena hafa.
     Hatrizay dia natahotra ny aizina ny olombelona,ary nikatsaka hazavana hatrany.
Izany indrindra no nahatongavan'ny Mpamonjy teo anivon'ny aizimbe,ary nahaterahany tamin'ny fihatombohan'ny andro ho lava kokoa noho ny alina,
      Araka ny nambaran'i Jaona 1:9 ''Ny Mazava marina izay mahazava ny olona rehetra dia tonga amin'izao tontolo izao'',
     Koa raha herehana ny taon-dasa dia tsy ny maizina , ny ratsy na ny tsy araky ny faniriantsika no ho tsaroana,fa kosa ny mazava, ny soa rehetra noraisintsika tamin'ny Mpamonjy,
     Sarotra tokoa mantsy izao andro hiainantsika izao :
       -mikoroso fahana ny toe-karena manerana izao tontolo izao ka mitarika fanahiana ny amin'ny hoavintsika sy ny zanantsika,
       -mitombo isan'andro ny tsy manana ny ampy,
       -mitohy ny ady atsy sy eroa,
       -miady ady sarotra ny firenentsika
       -eo koa ny adin-tsaina maro isan'andro, tsy voatanisa,
    Nefa kosa manana  an'Ilay Mazava nomena antsika isika,hitondra hery sy toky,arak'izay voasoratra ao amin'ny Ohabolana 3:6  ''Maneke Azy amin'ny alehanao rehetra fa Izy handamina ny làlanao'',
    Koa amin'izao Krismasy 2012 sy Taom-baovao 2013 izao,ny Birao dia mirary anao ahazo hatrany anjara amin'izany Fahazavana izany, koa handia taona vaovao feno finoana sy fanantenana, fifaliana ary fahombiazana amin'izay atao rehetra, indrindra amin'ireo asam-piangonana miandry antsika,
    Miandry antsika satria , ny tsirairay avy dia manana anjara amin'izany asa izany,ary ny firaisantsika hina no hery lehibe entina manantontosa izany,omban'ny Fanahy Masina, ho vavolom-belon'I Kristy,

  Ny Birao,

     ''Que la lumière soit '' et la lumière fut, Genèse 1:3

   Chaque fois que nos ancêtres construisaient une maison, ils orientaient l'ouverture vers l'ouest afin que la lumière y dure le plus longtemps possible, Nous retrouvons ce schéma chez beaucoup d'autres peuples dans le monde,
   Depuis toujours, l'homme avait à cœur d'éviter les ténèbres et donc recherchait la lumière,
   Dans ce même esprit, la venue du Seigneur, Lui, La Lumière, eut lieu dans la nuit ,pour nous éclairer, comme l'écrit l'Apôtre Jean 1:9 ''Cette Lumière était la vraie lumière'' qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain'',
   En jetant un regard rétrospectif sur l'année qui vient de s'écouler, ayons la force de mettre en relief les biens que nous avons reçus du Sauveur, notre Lumière, même s'il faut admettre que :
   -nous vivons une crise mondiale qui nous inquiète pour notre lendemain et surtout pour l'avenir de nos enfants,
   -chaque jour voit grossir inexorablement le rang des pauvres,
   -les conflits et les guerres gagnent davantage de terrain et d'intensité,
   -notre pays, Madagascar, plonge dans des difficultés incommensurables,
   Au milieu de ce sombre tableau qui n'est d'ailleurs pas exhaustif, entre autres pour ne pas la nommer, la permanence des stress et des angoisses d'origine diverse, la Lumière nous est en effet donnée en la personne du Christ, Le Christ qui nous aplanit nos chemins, comme il est dit dans le livre des Proverbes 3:6  ''reconnais-le dans toutes tes voies et Il rendra tes sentiers droits'',
   A l'occasion de Noël que nous venons de célébrer et de 2013 que nous venons d'entamer, le Bureau de la FPMA-Orléans souhaite que chacun accueille La Lumière pour que cette année nouvelle lui soit pleine de grâce, pleine d'espérance, pleine de joies et de réussite dans tout ce qu'il entreprend, en particulier dans sa participation au développement de notre paroisse, pour la seule gloire de Dieu, et pour notre fraternité en Christ.

   Le bureau,



mercredi 5 décembre 2012

Noël -Krismasy-


Bientôt, c’est noël !

Les rues, les maisons et les magasins sont déjà illuminés. Des spectacles se préparent. Les listes de cadeaux s’allongent. Actuellement, noël rime avec fêtes et dépenses considérables. Rien qu’en France, quelques milliards d’euros seraient consommés chaque année pour les cadeaux de noël. Ainsi, des gens se posent des questions sur la vraie signification de cette fête. Pour les uns comme pour les autres, noël est caractérisé par une fête familiale autour d’un repas «spécial» et d’un échange de cadeaux.

Mais l’Eglise, que fait-elle pour préparer la fête de Noël et quel message veut-elle en  transmettre?

L’Eglise tourne ses yeux vers la Lumière du monde, Jésus Christ, et contemple l’amour de Dieu et sa fidélité. La célébration chrétienne de Noël commence d’ailleurs par l’Avent, qui débute le quatrième dimanche avant noël et qui signifie «la venue de notre Seigneur».

  • D’abord, cette venue nous rappelle sa naissance à Bethléem (Luc 2, 1-14). C’est un moment de joie et d’espérance. Le fait de la revivre chaque année nous réconforte et rassure notre foi en l’amour de Dieu pour nous. A Noël, nous célébrons sa venue vers nous pour qu’Il nous ramène vers notre Père (Luc 15, 11-32)
  • Ensuite, sa venue dans la gloire à la fin des temps, la Parousie. Ce sera un évènement de joie et de libération totale. Il nous recevra dans son royaume (I Thes 4, 16-18) et mettra tous ses ennemis à ses pieds (Ephe 1, 20-23).
  • Et enfin, sa venue quotidienne dans nos cœurs. C’est encore une preuve d’amour du Christ. Il s’approche de nous à tout moment et  veut demeurer en nous,  apporter une vie nouvelle (Apoc 3, 20).

Par ailleurs, pendant ces quatre dimanches de l’Avent (le 2, le 9, le 16 et le 23 décembre pour cette année), la couleur liturgique est le violet. On le met aussi pendant le carême pour montrer que l’Eglise prend part à la souffrance du Christ. A l’Avent, la couleur violette témoigne du don de soi pour le Seigneur.
Luther disait : « Même si on fête noël 100 ou 1000 fois mais Jésus n’est pas né dans nos cœurs, cette fête n’a pas de sens ».

Par conséquent, à Noël, il devrait y avoir échange de cadeaux entre Dieu et les croyants. Dieu donne son Fils à toute l’humanité. Et les croyants donnent leur cœur à Dieu. « Il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l’ordre du don et qui est universel dans son principe : ils créent, maintiennent et consolident des liens», disait un anthropologue.

Ainsi, face à l’image un peu écornée de l’Eglise aujourd’hui, le fait de recevoir ce don de Dieu dans nos cœurs, rend crédible la religion chrétienne : religion qui met en valeur la tolérance, la paix, le respect, la bienveillance et la liberté.
En ce temps de Noël, les chrétiens sont invités à vivre sous cet esprit d’amour. Amour pour Dieu et pour les prochains.

MARAN’ATHA ! (Seigneur viens !)

Pasteur Naina ANDRIALAMPISON




jeudi 1 novembre 2012

Edito 2 : De la Réformation

Edito 2

A l’occasion de la fête de la réformation, j’aimerais parler d’un mot qui est né de la réforme : « protestant ». Ce mot qui veut dire « celui qui proteste » ou « celui qui conteste » était déjà dans le dictionnaire français avant la naissance de l’Eglise protestante, mais le sens du mot que l’Eglise protestante utilise ne voit le jour qu’au 31 octobre 1517, jour où Martin Luther a publié ses 95 thèses à Wittenberg en Allemagne. « Protestant », tiré du verbe latin protestare, signifie  « celui qui témoigne pour… .». Mais en prenant compte du contexte de l’époque, ce mot signifie « celui qui témoigne pour la liberté ».

Ainsi, être protestant ne veut pas dire « protester tout le temps », idée qui fait régresser voire détruit la propagation de l’Evangile, mais « témoigner pour la liberté,  vivre et annoncer l’Evangile ». « Témoigner pour la liberté » signifie tout simplement accepter le don de Dieu. Ce don s’appelle Jésus Christ, celui qui a dit sur la Croix : « Tout est accompli ».

Que dois-je faire pour mon salut ? Rien ! Est-ce que je peux obtenir le pardon du péché en donnant de l’argent ou en faisant de bonnes oeuvres? Non ! Telles sont les questions brûlantes au 16e siècle et les réponses de Luther. « Tout est accompli ». Il suffit de recevoir ce don. C’est ce qu’on appelle la foi. Il y a un moyen visible pour recevoir ce don : le baptême que la FPMA pratique même aux petits enfants. La FPMA fait d’ailleurs partie des églises de multitude qui soulignent la grâce toujours première de Dieu. Par contre, selon l’enseignement des réformateurs, la vraie foi produit de bonnes œuvres. En d’autres termes, un enfant de Dieu vit comme son enfant pas comme son ennemi.

En parlant du baptême, est-ce qu’il n’est pas temps de réfléchir sur le fait que tous ceux qui sont baptisés, enfants ou adultes, ont droit à l’eucharistie ? Déjà le baptême est un acte de Dieu  et eucharistie signifie « action de grâce ». La FPMA n’est pas un club des convertis mais une communauté des croyants qui vit sous la grâce de Dieu.

Ecclesi semper reformanda- « L’Eglise est toujours à réformer ». D’autant plus qu’on est « protestant » n’est-ce pas ?

Pasteur Naina ANDRIALAMPISON



mercredi 10 octobre 2012

Edito 1 : De la présence aux cultes

du 10 Octobre 2012

 «  Ne désertons pas nos assemblées » Héb. 10/ 25a


Dans notre monde post-moderne, comment peut-on imaginer le culte face à l’individualisme, face à la pluralité des cultures, face à l’idée que chacun voit la réalité selon son idéologie, sa philosophie ; comment peut-on imaginer le culte face à celui qui subit une crise d’identité ou celui qui est en quête de son avenir ?
Un des défis de notre Eglise est de savoir pourquoi il y a si peu de gens qui viennent au culte le dimanche ? Il y a quelques questions qui méritent d’être posées : pourquoi et pour quoi le culte ? Est-ce que le fait d’aller au culte est nécessaire et indispensable ? Pourquoi l’Epître aux Hébreux dit : « Ne désertons  pas nos assemblées » ?

Le sabbat
Ce verset rappelle le 4e commandement qui insiste justement sur le respect du sabbat. Qu’est-ce qu’on entend par respect du sabbat ? Quelles justifications la Bible donne-t-elle à ce sujet?
Prenons le texte de Deutéronome 5.15.  Le respect du sabbat consiste à se souvenir que Dieu a libéré le fils d’Israël de l’esclavage qu’il subissait en Egypte depuis plusieurs années. En d’autres termes, le sabbat est une ouverture à la vraie liberté. L’appel au respect du sabbat est donc le fait d’être libéré de tout ce qui nous enferme.
Le sabbat consiste à vivre la libération et à rompre la domination de la loi. Ce qui veut dire que « respecter le sabbat » ne signifie pas le respecter d’une façon religieuse. Respecter le sabbat ne signifie pas non plus qu’on soit obligé d’aller au culte le dimanche, sinon nous ne sommes plus libres.

La liberté Chrétienne 

Dans Galate 4, l’apôtre Paul donne une nouvelle définition du chrétien : le chrétien est fils adoptif majeur et non plus fils mineur placé sous la garde de la loi. Cette identité du fils s’obtient par la foi seule et non par l’obéissance à la loi. C’est également le cas d’Abraham. Il est placé dans l’économie de la promesse, avant que Moïse ne transmette la loi divine.
Le chrétien est ainsi dégagé de toute contrainte. Il est libre. La religion chrétienne n’est pas basée sur ce qui est permis ou sur ce qui ne l’est pas mais sur ce qu’on reçoit. Qu’est-ce qu’on a reçu si ce n’est que Jésus Christ, qui est Amour ? La liberté chrétienne fait ainsi partie de son être qui est disponible pour l’amour. Non que l’amour soit une nouvelle loi, mais qui vit dans l’amour accomplit encore plus que la loi. La liberté chrétienne est basée sur l’amour.
Dans I Cor 13, Paul parle de l’amour du début jusqu’à la fin ; il affirme que l’amour n’a pas de sens sans les autres. L’amour est « quelque chose » qui est envie et qui « donne la vie » pour que l’aimé et l’aimant puissent vivre. La vie de la communauté est dans les relations aimé-aimant.

La foi chrétienne se vit en communauté

Les réformateurs (Luther et Calvin) disaient qu’il y a Eglise là où il y a prédication et sacrements fondés sur l’Evangile. Le culte est donc un moment décisif pour la vie de l’Eglise. C’est un moment qui structure et réconforte la communauté.
Si un des membres de la communauté est absent, ou mal nourri, la communauté toute entière est mal structurée.
L’eucharistie ou la sainte cène est une  participation au Christ. Le fait même de manger le pain et  de boire le vin montrent la communion en Christ. Par voie de conséquence, il devrait y avoir une communion entre les membres de la communauté.
La communauté s’édifie et se réconforte mutuellement. La communauté s’entraide et se solidarise mutuellement. Dans la communauté l’entraide et le partage sont des actes de foi et non un simple signe de solidarité. En d’autres termes, la foi chrétienne se vit en communauté.

« L’amour : c’est le lien parfait »

Assister au culte n’est pas obligatoire. Mais la présence de tout un chacun est nécessaire pour la communauté. Si ma présence réconforte la communauté, il n’y a pas de raison au nom de l’amour que je refuse d’y aller.

Le réconfort a donc une dimension de partage basée sur l’amour. Si ce n’est pas l’amour qui l’offre, il n’est pas agréable à Dieu.
Le chrétien ne vit pas en lui-même, il vit en Christ et vit en son prochain. Venir assister au culte est vraiment un acte d’amour. Le chrétien ne doit penser qu’au bien des autres.
Cependant, l’esprit individualiste et l’auto réalisation qui prédominent dans notre société actuelle, ainsi que le fait de prier en solo à la maison à la place d’aller au culte en communauté n’ont pas de place dans la vie d’un chrétien libre !
Si ce n’est pas l’amour qui nous pousse à aller au culte, mieux vaut rester à la maison. Il faut que l’amour soit constamment présent dans nos cœurs puisque en tant qu’être humain, nous avons une propension, une inclinaison vers le mal. Si elle est guidée par l’amour, ta présence au culte est précieuse.
Toi qui es précieux pour tes prochains, précieux aux yeux du Christ, prends comme épouse la communauté des croyants (Apoc. 21) dont tu fais partie.
Voilà qui est très beau, Seigneur!

Pasteur Naina ANDRIALAMPISON